Est-ce que la planète est affectée que par les humains ou par d’autres espèces ? La meilleure réponse est aussi simple que de l’imaginer. Prenez une photo de la planète il y a 2000 ans, vous y verrez une planète bleue luxuriante de vie, une eau claire et limpide et un ciel bleu. Et prenez en une photo aujourd’hui, des océans pollués par des rejets industriels et des déchets plastiques, des lacs mal en point et des immenses villes qui ont remplacé des forêts et que l’on peut voir de l’espace. Pensez-vous toujours que l’homme y est pour quelque chose ? Bien sûr que oui, car si l’humain n’avait pas existé, la planète serait toujours pleine de vie comme il y a 2000 ans…
Mais comment cette pollution est-elle arrivée rapidement à un point si important et si présent aujourd’hui ? Nous n’avons pas besoin de remonter si loin… À peine 100 ans en arrière pour visualiser la gravité et l’explosion de cette pollution et ainsi comprendre comment la combattre avant d’être enseveli par elle.
Le tout a commencé vers les années 1920, avec la révolution industrielle. Pourquoi fabriquer à l’unité un crayon à la main quand on peut en fabriquer des milliers à la chaîne avec de la machinerie et de l’électricité ? Tout simplement pour nous rendre la tâche plus facile et faire de l’argent, car l’intelligence nous permet de nous démarquer des animaux en créant et en innovant pour nous donner une vie plus simple, facile et moins dure. De là le début des civilisations, les communautés, les villes avec un pouvoir d’achat toujours en croissance. Mais la VRAIE consommation a bien commencé autour de 1920.
Cette demande croissante de biens fabriqués à prix respectable s’est multipliée et s’est adaptée à tous les milieux. Ces premières usines de gros formats fonctionnaient, et pour plusieurs encore aujourd’hui, au charbon pour les alimenter en électricité. Nous en avons fabriqué des centaines, des milliers pour créer des biens et faire plus d’argent dans ces grandes villes populeuses.
Les polluants générés par ces usines ont été recyclés par la planète de façon naturelle et continue, mais l’excédent de polluants qui n'ont pu être recyclés par la planète s'accumule un peu partout et se répand sur les sols ou est dilué dans l’eau. À cette époque, les dirigeants reniaient l’existence aggravante de ces rejets industriels et ne s’en souciaient guère, car le profit n’était que le seul but, comme aujourd’hui et pour plusieurs années à venir.
Référence : wikipédia
Référence: GRAPHSEO
Avec le temps et les années qui ont passé depuis ces années folles, nous en sommes venus à la SURconsommation. Cette surconsommation est de dépenser de l’argent pour obtenir un ou plusieurs biens non essentiels dans le but de divertir ou assouplir un besoin en créant une addiction ou une sensation de besoin. Par exemple, les fast-foods, qui selon les nutritionnistes et les experts de la santé, sont un fléau pour la santé, tout ça parce que c’est bon ! Il y a aussi la cigarette, des babioles à bas prix qu’on met directement à la poubelle après quelques jours d’utilisation ou parce qu’elles ne conviennent tout simplement pas.
Ou même avoir assez d’argent pour se payer un petit luxe qui restera dans le placard ou prendra le chemin de la poubelle après quelques années.
La surconsommation a beaucoup de visages cachés et est très bien dissimulée avec les années à la consommation de base.
Et bien des gens oublient l’autre côté de cette médaille : toujours plus d’argent, plus de pollution. Et comme mentionné précédemment, chaque dollar dépensé équivaut en proportion égale à de la pollution, donc plus on gagne de l’argent, plus on dépense, plus on pollue. Alors, qui pollue le plus : celui qui a acheté 1 crayon ou celui qui en a acheté 2 ?
Donc, cette surconsommation est-elle nécessaire ? Non, mais nous en avons besoin pour faire rouler l’économie et éviter qu’elle s’effondre, car si l’économie s’effondre, il n’y aura plus d’argent à investir dans la lutte contre la pollution et la planète se contaminera encore plus sans que personne ne réagisse.